À l’époque médiévale des chevaliers , l’arbalète était une arme moderne prisée pour transpercer une armure à distance. C’est une arme d’une puissance remarquable pour repousser efficacement l’ennemi. Bien que la puissance de tir ainsi que la précision relative qu’elle propose à des courtes distances soient efficace à l’époque médiévale il les versions modernes sont devenues de véritables armes de chasse puissantes est efficaces. L’arbalète d’aujourd’hui dispose en effet d’une technologie anti-vibration et le tir est discret et sans aucun bruit, ce qui est un véritable argument pour les chasseurs et tireurs en agglomérations pour le voisinage. . C’est une arme de jet silencieuse en comparaison à une arme à feu. On confère également la performance d’une arbalète à sa facilité d’achat qui ne nécessite aucune autorisation préalable ni d’obtention de permis comme pour beaucoup d’arme à feu. ,Un avantage non négligeable est aussi la possibilité de récupérer ou de fabriquer soi-même les projectiles, flèches et carreaux. Utilisée dans le cadre d’une chasse au gibier, l’arbalète est incontestablement une arme très puissante, précise et silencieuse. En faire l’acquisition peut se faire facilement. Pour augmenter ses qualités et performances, une arbalète peut être équipée de de poulies, un atout de plus pour jouir d’une puissance supplémentaire. Contrairement à une arbalète recurve dont la corde est directement attachée aux branches, un modèle à poulies comme son nom l’indique, dispose d’un système compound au bout des branches.
Pourquoi des poulies sur une arbalète ?
Une poulie aide à réduire l’effort fourni lors de l’armement et la tension d’une corde de tir, qui reste élastique mais devient Hyper tendue sou pression. Ce dispositif allège les forces de gravité et dynamiques qui s’exercent sur le carreaux de tir. Il en est de même pour le cas d’une arbalète compound à poulies qui devient plus rapide à l’accélération de la flèche et du coup devient plus précise et va avoir un meilleur résultat balistique sur une plus grande distance. .
Les poulies représentent une innovation technologique considérable pour une arbalète. Ce système qui paraît simple et pourtant devenu de plus en plus efficace pour augmenter la vitesse des carreaux. Les poulies ont d’abord grandies de tailles pour devenir excentrés et le résultat en vitesse FPS dépasse à ce jour les 410 fps… Le dispositif à poulies permet aussi à l’utilisateur de profiter de l’effet « let-off ». Ce let-off désigne la réduction d’effort à fournir pour l’étirement de la corde. Avec les poulies qui tournent, la corde s’étire alors avec moins de force un peu comme un effet de levier ou le système des palans pour soulever des moteurs ou des charges lourdes. . Ce système à double avantage permet au tireur d’armer facilement l’arbalète et ensuite de s’en servir rapidement. Avec le mécanisme de déclenchement offert par les poulies, l’arbalète amoindrit le stress mécanique de la machine.
D’un point de vue esthétique, les arbalètes à poulies sont plus compactes et plus courtes. Cet aspect leur confère une facilité de manipulation et de tir même dans des conditions exiguës. Ces modèles à poulies sont aussi plus faciles à transporter et à ranger. Les plus récentes sont à arcs inversée et poulies excentrées géantes.
Des poulies pour augmenter la vitesse du trait
Dans un système d’arme à tir, les poulies sont d’une importance capitale. La puissance du tir se concentrant au niveau des branches, cette partie assure toute la performance de l’arme. Esthétiquement parlant, les branches d’une arbalète à poulies sont plus raides dans l’ensemble, contrairement aux branches d’une arbalète recurve. On associe la production de plus d’énergie à cette rigidité des branches. Cependant, ces branches étant trop dures pour être armées par simple action directe sur la corde, il faut un système de poulie. Ce système diminue la force nécessaire à l’étirement de la corde et à l’armement de l’arbalète. Une fois la corde tirée, l’existence des poulies permet en retour, de lâcher la corde et d’augmenter la vitesse et la puissance du trait, tel dans un système d’arche traditionnel. Seulement dans le cas d’une arbalète à poulies, la gravité exerce une force plus poussée.
Les flèches d’une masse identique atteindront une vitesse de trait plus élevée en étant éjectées d’une arbalète à poulies que d’une arbalète traditionnelle ou recurve. Il est à noter que le modèle d’arbalète détenant le record de vitesse en termes de trait est l’arbalète à poulies. Comparer cette dernière avec une version récurvée amène aussi à se pencher sur la qualité de la corde. Toutefois, en matière de force, ce sont les poulies qui jouent un rôle prépondérant sur la puissance du jet.
Armer plus facilement son arbalète grâce aux poulies
Dans le cas où l’arbalète ne dispose pas de poulies, tirer sur la corde pour ensuite mettre la pointe ou la flèche sur le rail peut présenter une difficulté. Cette opération nécessitant une force réelle, se faire appuyer par une force tierce s’avère avantageuse. C’est dans l’armement de cet outil à tire que le système à poulies fait jouer la carte de ses atouts. En effet, grâce aux poulies, l’utilisateur ne fera pas appel qu’à une moindre force pour tirer sur la corde et armer l’arbalète en toute simplicité et de manière efficace. Les poulies se présentent, ici, comme étant un système d’aide. Relevant de la dynamique, les poulies est pour l’arbalète, un point d’appui facilitant alors son armement et augmentant aussi, la puissance de son jet, en parallèle.
Arbalète à poulies et puissance
D’une manière générale, les arbalètes sont classées par puissance comprise entre 80 et 260 livres. Ce chiffre désigne aussi la tension sur la corde qui, à une puissance maximale, a la capacité de propulser une flèche ou une pointe à une vitesse de +de 100 m/s. Utilisée dans le cadre d’une chasse au cerf, une activité interdite en France, mais autorisée aux États-Unis, cette arme nécessite par exemple une puissance de 150 à 220Lbs ( livres) . Cette puissance est générée en partie par les poulies hautes performances. Avec une telle force, la pointe de chasse vissée sur la flèche a la capacité de transpercer complètement l’animal et le stopper net comme l’aurait fait une cartouche d’un fusil.. Les chasseurs les plus costauds n’auront pas de mal à armer manuellement une arbalète de 150- 200 lbs en se servant d’un étrier. Cependant, les moins costauds auront grand besoin des poulies pour faciliter l’armement de la corde et avec un aide à l’armement supplémentaire qui facilitera encore de 30 % l’effort à fournir pour tendre la corde de tir. l. Ces derniers peuvent aussi avoir recours à un dispositif pour bandage de corde pour réduire de moitié le poids de traction. Ce dispositif est disponible chez la plupart des fabricants d’arbalètes à poulies. En ce qui concerne l’armement d’une arbalète à une puissance élevée, des systèmes d’aides à l’armement du style à levier et poulie à crémaillère anti retour ne nécessitant plus que 10 à 15 livres de puissance pour armer la corde. .
En termes de puissance, 1 livre vaut 0,454 kg. Une arbalète à poulies de 15 livres est alors équivaut à une poussée de 150 x 0,0454 kg donc de 68,1 kg. C’est juste une valeur approximative, car la force se mesure en Newton. Comme 1 kg = 9,8 Newton, 150 livres correspond alors à 667 N. Pour obtenir une puissance d’une arbalète à poulie en Joule, il faut alors multiplier la force par la longueur sur laquelle la force est exercée donc, sur la longueur d’armement de l’arbalète.
Bonjour je pratique la chasse à l’arc avec un Arc à poulies et un Arc tradition un black Wolf. J’ai aussi une Arbalète de chasse Hortons Hunters XS .le problème et que la chasse à l’arbalète et totalement INTERDITES EN FRANCE .
Il faut parler mécanique et énergie pour comprendre le fonctionnement d’un point de vue dynamique et cinématique d’une arbalète.
Une arbalète à poulie ou une arbalète recurve emmagasinent l’énergie dans les branches de l’arbalète.
Du fait de la démultiplication de l’effort d’armement induit par le mécanisme à poulies, les branches des arbalètes à poulie emmagasinent une plus grande quantité d’énergie pour une force d’armement de la corde identique (à son maximum) que les arbalètes recurve.
Dit autrement, à énergie emmagasinée identique, un trait de masse identique sera éjecté à la même vitesse quel que soit le type d’arbalète employé.
La plus puissante des arbalètes à poulie actuelle est la Nitro X de chez TenPoint, avec une énergie restituée de 225 Joules, et une vitesse de trait (masse 26 g) de 135 m/s. La force d’armement à son maximum est de 175 lbs.
A titre de comparaison l’Excalibur recurve la plus puissante a besoin d’une force d’armement de 290 lbs, et elle envoie les mêmes traits à seulement 125 m/s. Malgré cette force d’armement colossale à son maximum, l’énergie développée n’est que de 200 Joules.
Autre élément de comparaison, l’arbalète à poulie Barnett Recruit Compound à une énergie restituée de 110 Joules. Elle envoie les même traits de 26 g à seulement 92 m/s.
Quand tous les fabricants d’arbalète parleront « énergie » pour leur matériel, on aura des bases de comparaison fiables. Certains commencent à le faire.
Comme il s’agit essentiellement de fabricants anglo saxon, les unités utilisées ne sont pas celle du système ISO (kg m s), mais les pieds, livres et secondes.
Bonjour,
Voulez-vous préciser par un exemple cette dernière phrase ;
» Pour obtenir une puissance d’une arbalète à poulie en Joule, il faut alors multiplier la force par la longueur sur laquelle la force est exercée donc, sur la longueur d’armement de l’arbalète. » Merci.
Cdt.
@lain BARRET.
Attention aux abus de langage, une puissance s’exprime en Watt avec 1 Watt = 1 Joule / seconde. L’énergie s’exprime elle en joule et est indépendante du temps. Pour une arbalète recurve, l’énergie emmagasinée est égale à la force d’étirement de la corde multiplié par la course de la corde divisé par deux. Cette formule est déduite de l’approximation d’une arbalète avec un ressort de raideur K pour lequel la force exercé est égale à K multiplié par l’allongement. L’énergie emmagasinée dans un ressort est égale à 1/2 K l^2 soit 1/2 F x l, l étant l’allongement du ressort. Cette relation peut également s’obtenir en calculant le travail du ressort sur la course avec une force linéairement constante entre 0 et F. Le travail d’une force est la force multiplié par la distance (cas de l’alignement de la force avec la distance sinon multiplier par le cosinus de l’angle). Dans le cas du ressort on peut assimiler la force linéairement décroissante par sa valeur moyenne constante sur la course et le multiplier par la course pour obtenir le travail. On obtient alors la formule 1/2 F x l.
Dans le cas de l’arbalète à poulie, l’énergie emmagasinée dans les branches n’est plus égale à l’énergie de chargement. Les poulies jouent alors le rôle d’un levier qui amplifie la force donnée à l’arbalète. Il faut alors affecter la formule de calcul de l’énergie par un coefficient correspondant au « bras de levier » de l’arbalète à poulie. La force appliquée à la flèche n’est plus linéairement décroissante mais va aller en s’augmentant (partie du let off) puis en diminuant. C’est pourquoi une arbalète à poulie est plus performante car la force appliquée sur la trajectoire de la flèche est plus importante que pour une arbalète recurve disposant de la même force au bandage, qui elle verra sa force décroitre de manière linéaire le long de la course de la flèche.
Il est alors imprudent de comparer une arbalète compound et une arbalète recurve uniquement sur la tension de charge. Ces deux arbalètes ne donneront pas les mêmes énergies au départ.
Il faut entendre par tension de chargement l’effort donnée par l(utilisateur de l’arbalète, dans le cas résurve, l’utilisateur appliquera cette tension sur une distance plus courte que dans une arbalète à poulie. En terme d’énergie, l’utilisateur de l’arbalète recurve transmettra moins d’énergie que sur l’arbalète à poulie (conservation de l’énergie).
Par exemple, le système de bandage, qui permet de réduire la force par deux nécessitera un armement sur le double de la longueur, la force exercée sera deux fois moindre mais la course sera du double, le travail fourni sera exactement le même.
Effectivement, il vaut mieux parler en terme d’énergie qu’en terme de tension de bandage, ce qui est plus juste pour apprécier les performance d’une arbalète.
Si je partage la notion d’énergie pour déterminer le niveau de performance d’une arbalète, je ne partage pas l’ approximation de la notion d’énergie emmagasinée dans les branches qui serait différente entre poulies et recurve. L’énergie dans les branche est la même.
La différence avec les poulies, c’est que les cames sont calculées dès le départ pour délivrer une tension constante du début à la fin de la course d’armement, alors que cette tension est progressive avec les recurve.
Avec les poulies, on a un diagramme d’énergie qui ressemble à un rectangle, alors qu’avec les recurve, on a un diagramme en forme de triangle. Ceci explique qu’à tension nominale identique, on emmagasine moins d’énergie avec une recurve qu’avec des poulies.
Pas besoin de chercher midi à 14 heures avec le bras de levier des poulies qui serait affublé d’un coefficient …